mercredi 12 juin 2013

Congrès ABF (Association des bibliothécaires de France)

Parée des attributs de congressiste modèle (la carte-badge "Médiathèque de Contes" autour du cou, un sac rouge estampillé ABF à l'épaule et le programme à la main) me voilà fin prête à participer pendant trois jours pleins au congrès de l'ABF qui cette année a lieu à Lyon, au palais des congrès situé à deux pas de l'agréable parc de la tête d'or et du musée d'art contemporain.
Trois jours extrêmement stimulants parmi plus de 700 bibliothécaires (essentiellement des femmes, toutes campées sur le prototype décrit plus haut), à assister à des conférences, des ateliers, des tables rondes, à suivre des rencontres et discuter avec les exposants du salon professionnel.
La municipalité de Lyon, représentée à la culture par M. Georges Képénékian, s'est montrée particulièrement au fait des nouveaux enjeux des bibliothèques, s'affirmant comme un soutien éclairé, actif et impliqué.
Le thème du colloque portait haut les valeurs de la citoyenneté, et les intervenants à la tribune (une majorité d'hommes), de Gilles Eboli à Renaud Aïoutz, en passant par Thierry Ermakoff ou encore Xavier Galaup, ont chacun proposé leurs réflexions sur des problématiques variées telles que les bibliothèques face à la crise, la rôle social des bibliothèques, les nouveaux usages et démarches participatives, le rôle de la médiathèque fabrique du citoyen, la valorisation des ressources numériques, les bibliothèques et la formation tout au long de la vie, etc.

Je vous imagine grimaçant à la lecture de cette liste de sujets... Pour ma part j'étais ravie de pouvoir m'enrichir de toutes ces nouvelles idées liées aux usages actuels, de découvrir les pratiques et initiatives de certaines bibliothèques dynamiques, et aussi d'échanger avec des "collègues" venus de toute la France et de l'étranger. Des professionnels du Portugal et de Grèce ont ainsi apporté leur témoignage sur l'état de santé pitoyable des bibliothèques dans leurs pays et montré que malgré la crise, malgré les difficultés, ils gardent espoir et continuent de se battre pour innover et sauver la lecture publique.
Oui, oui, d'accord..., mais je dois avouer qu'en parallèle du programme studieux des ces journées intensives, il y avait aussi un autre programme, disons, plus "goûteux".
Capitale de la gastronomie oblige, les exposants du salon nous ont gâtés avec des tonnes de petits fours, amuse-gueule, champagne et mignardises. La municipalité de Lyon nous a également réservé une somptueuse réception dans la prestigieuse salle de réception de l'hôtel de ville, en surplomb de la place des terreaux. Lustres en verre de Murano, décors peints baroques, stucs, dorures à l'or fin, parquet, soieries, tapisseries lyonnaises, quel faste! La photo en témoigne, sauf qu'il manque deux éléments tout aussi impressionnants: le nombre de convives (les 700 cités plus hauts) et les tables chargées de mets choisis à la finesse sans égale. Je vous laisse imaginer...
Une réel plaisir, en bref, de pouvoir vivre ce congrès. Là, je crois que je vous ai convaincus. Peut-être vous retrouverai-je donc à Paris en 2014!
VS

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