samedi 26 avril 2014

Projection du film Yema

Pour clore (et non "clôturer"pour bien respecter la norme dictée par l'Académie) notre programme dédié à la Méditerranée, nous avons projeté hier soir le film Yema de Djamila Sahraoui. Réalisé en 2012 et sorti en salles en 2013, ce film est "une impressionnante parabole sur les déchirements fratricides de l'Algérie d'aujourd'hui" (Télérama). Il s'agit du 7ème film mais seulement du 2ème long métrage de la réalisatrice qui joue ici le rôle principal, à savoir celui de la mère. Yema signifie "mère" en arabe algérien, la mère biologique et la mère patrie. Une mère qui enterre son fils militaire dans les premières scènes. Une mère dure, sèche, aride comme la terre qu'elle cultive dans sa ferme isolée au coeur d'une montagne. Et un film sobre, violent, avec peu de dialogues, un huis clos sur le mode de la tragédie antique. 
Le public présent a beaucoup apprécié cette oeuvre forte et dépouillée. Alors pour tous ceux qui n'ont pas encore eu la chance de voir ce film, sachez qu'il est disponible sur nos étagères DVD!

samedi 19 avril 2014

Lou Sourgentin à la médiathèque

J.Dalmasso, M.Waltzer, R.Rocca et Carlota Rubini
Sur une initiative de l'IEO-06, la médiathèque a convié tous les amis de la langue occitano-niçoise à la présentation du magazine bilingue  LOU SOURGENTIN (nom niçois signifiant "petite source") et tout spécialement du n° 210 consacré au Paillon.


La salle était "clafida" (comble) et le public a suivi avec intérêt Roger Rocca et Jacques Dalmasso, directeur et directeur adjoint de la revue, raconter la belle aventure de l'association de bénévoles et celle de ce magazine classé première revue bilingue occitane par le Ministère de la culture.

Avec un tirage moyen de 2600 exemplaires, 5 publications annuelles, 70 points de vente, 1300 abonnés, 25 rédacteurs fixes et 44 ans d'existence (le premier numéro est paru en mai 1970), il y a effectivement de quoi nourrir quelque fierté.
Et puisqu'on parle de langues, sachez qu'à Nice, il existe une rue Sorgentino, près du boulevard Saint-Roch. Ce nom rappelle qu'au siècle dernier coulait un ruisseau à travers les jardins potagers. Sorgentino, sourgentin..., du latin surgere, qui a donné entre autres les mots surgir, sourdre, résurgence... "Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d'eux" a écrit René Char (Chants de Balandrane). 

Atelier mosaïque

L'atelier d'initiation à la mosaïque méditerranéenne proposé par la médiathèque le samedi 12 avril a remporté un grand succès, tant par l'engouement suscité et la rapidité des inscriptions, que par les éloges de chacun à la fin de l'après-midi.
Animée par Koba, artiste sculpteur-mosaïste de Chateauneuf-Villevieille, cette séance créative et récréative a permis aux participants de découvrir la technique et l'histoire d'un art perpétué depuis des millénaires.
Matériel à l'antique, pâte de verre et marbre... pour des réalisations individuelles et collectives.

jeudi 10 avril 2014

Pop-up!

Qu'est-ce qu'un pop-up? Dans la navigation sur Internet, cet anglicisme désigne une fenêtre surgissante (que l'on chasse comme une mouche pénible). Mais aussi et surtout un livre animé avec une page ou un élément de papier découpé qui se déploie. 

Drôle d’oiseau de Philippe Ug, aux éditions Les Grandes Personnes
Réalisé par un maître du pop-up français Philippe Ug, ce petit livre conte l’histoire d’un petit oiseau,  qui, d’œuf dans son nid bien douillet, deviendra un majestueux et magnifique oiseau s’envolant à la découverte du monde. 
Des décors ciselés, des couleurs éclatantes, la magie des pages qui se déploient font de cet ouvrage un petit bijou de papier animé qui comblera les amateurs du genre et tous les petits lecteurs.

Voici quelques images de l'atelier pop-up animé par l'illustrateur Arno Celerier auprès de deux classes de CE2 mardi 8 avril à la médiathèque:



Retrouvez d'autres réalisations merveilleuses d'Arno Celerier sur son site en cliquant ICI

mardi 1 avril 2014

Un mois d'avril sous le soleil de Méditerranée!

 
L'inauguration de l'exposition Henri Maccheroni et Tipaza a eu lieu 
vendredi 4 avril à 18h30. 


Il s'agit d'une superbe série de photographies en noir et blanc du site archéologique de Tipaza à l'ouest d'Alger. Forums, temples, amphithéâtres, tombes..., autant de ruines et des traces qui mêlées aux collines, aux fleurs, aux arbustes et à la mer dans l'infinitude de l'horizon, nous parlent de la profondeur des choses et suscitent la méditation. 
"A certaines heures, la campagne est noire de soleil". Albert Camus, Noces à Tipaza, 1936.

Bertrand Roussel, commissaire de l'exposition, les poètes Yves Ughes, Raphaël Monticelli et Alain Freixe, qui ont écrit les textes et Jean-Paul Aureglia qui a édité le livre (Editions La Diane française), se sont succédés brièvement pour parler de leur travail avec l'artiste Henri Maccheroni. 

Cette exposition, visible jusqu'au 30 avril, est enrichie par une seconde exposition intitulée "Les valises sur le pont, le rapatriement de 1962) prêtée par les Archives départementales de l'Hérault et composée de panneaux et de documents sonores. 
La soirée de vendredi a débuté par un spectacle de danse berbère animé par les élèves de Djema Tounsi, professeur à l'OMJCL de Drap. Un bel exemple de partage et de mixité.